Chapitre 1 : Le commencement

Eldryn tournait en rond dans la salle qui lui servait de quartier général. Ses cheveux grisonnants d'elfe tombaient sur ses épaules, et les rides trahissaient son âge qui se comptait en centaines d'années.
La petite maison et Eldryn étaient tout ce qu'il restait à la résistance, les hommes de l'empire ayant repéré et massacré ses derniers collaborateurs. Ils se battaient pourtant pour une cause juste : l'empereur s'était emparé du trône en se servant d'un pouvoir nommé "La valse sans fin" (ou encore "La valse de la mort"), ne laissant à quiconque le droit de parole, et ordonnant à tous de travailler pour ses moindres désirs comme de simples esclaves. Les personnes qui ne lui plaisaient pas ou désobéissaient, étaient alors condamnées à danser jusqu'à ce que mort s'ensuive.
L'ancien ordre d'Eldryn tentait de trouver une personne capable de tenir tête à cet homme, et tenait en secret, des plans de bataille, d'attentats, ou montait des missions de désordre public. Chacune ayant pour but de rendre l'empereur fou, en attendant de pouvoir l'affronter.

Le courrier était parti un mois auparavant, et chaque personne susceptible d'y répondre favorablement l'avait forcément reçu. C'était un véritable appel à l'aide : le vieil Elfe restait persuadé que le royaume pouvait encore être sauvé et débarrassé de cet Empereur. Mais avant, il fallait faire une chose, qui était bien plus importante, aux yeux du vieux rebelle.
C'est pourquoi il tournait en rond, jetant sans arrêt des coups d’œils sur la petite porte, et priant pour que n'importe qui l'ouvre. D'une minute à l'autre, les personnes prêtes à rejoindre la nouvelle rébellion, entreraient par cette porte.

---

Vous avez reçu il y a quelques jours, un courrier urgent et top secret, vous demandant de rejoindre votre très cher ami Eldryn. Il vous a fourni une adresse, et implore votre aide. Il annonce que vous aurez l'occasion de lui rendre service, et de payer la dette que vous avez envers lui, si, bien entendu, vous le souhaitez. Il précise évidemment, qu'en lui apportant votre aide, vous vous mettrez très certainement en danger. Et, aujourd'hui, il attends que vous passiez cette porte.

Lysander qui était déjà présent dans la capitale se rendit directement chez l'elfe, cela ne l'arrangeait guerre car lui était en très bon accord avec l'empereur Aethaël. Il jeta la lettre par terre et hurla : "HELENA, BOUGE ON A DU BOULOT". Une jeune femme arriva à toute vitesse vers le chevalier. Il se rendirent directement chez Eldryn. Lysander ouvra la porte en donnant un coup de pied dedans en disant "Mon pote! T’exagère quand même! Tu parles d'une dette! J'te devais 50 pièces et j't'en ai rendu 200 pour que tu puisse te pinter avec tes potes de la garde! Bref que veux-tu?" Il vit Loki'r et lui adressa un simple " 'Jour"... il compléta avec "Z'êtes qui vous en fait?". Il prit place sur un siège et posa ses pieds sur la table, il regarda sa servante et lui dit "Va voir dehors si j'y suis". La jeune femme s’exécuta sans poser de questions.

Le vieil Elfe eut un soupir de soulagement, lorsque la porte s'ouvrit. Il fut comme libéré d'un poids énorme. Pour la première fois, il pensa que, peut-être, ils allaient être sauvés.
Lorsque la porte s'ouvrit pour la deuxième fois, c'est un sursaut, qu'il eut. Et la troisième, il ne s'en rendit même pas compte.

Eldryn commença par répondre à Lysander : "Ecoute, mon vieil ami... Comme je connais parfaitement ton pouvoir, j'ai toujours peur que tu traficotes mon esprit pour me faire croire que tu as payé... Je ne pourrais jamais vraiment être sûr que tu m'as déjà remboursé."

Il pris une grande inspiration, et continua : "Tout d'abord, j'aimerais attendre encore quelques minutes, dans l'espoir que d'autres personnes qui ne manqueraient pas de cran, comme vous, nous rejoignent. Mais, pour vous donner une idée, j'aimerais tester un peu vos compétences, dans une quête un peu spéciale... Il s'agit d'un sauvetage."

Lysander pouffa et croisa ses jambes sur la table en disant: "Tu me connais assez pour savoir que j'utiliserais pas mon pouvoir pour 50 pièces mon p'tit bijou...". 

Il marqua une pause avant d'hurler: "HELENA RAMÈNES TOI!". La servante arriva la tête penchée et dit en bégayant: "Ou... oui monsieur Lysander?". Ce dernier répondit: "Nan c'était un test, tires-toi". Il sortit une lime à ongles de sa sacoche et commença à se limer le bout des ongles et ajouta en regardant Eldryn: "Elle est brave cette petite, c'est l'empereur qui me l'a "donnée", c'est une nièce de la cousine de la femme d'un de ses autres chevaliers un truc dans le genre. Elle à beau être brave j'sais pas j'ai jamais vu une servante aussi maladroite... tu pense qu'un p'tit lot comme ça j'peux en tirer combien si je la vends?".

Lysander croisa ses jambes dans l'autre sens puis continua de limer ses ongles.

Lysander pouffa et regarda Loki'r en lui disant: "Relax l'homme, rien ne presse, il dit qu'il aimerait attendre si d'autres veulent nous rejoindre, c'quoi votre p'tit nom?".

Eldryn soupira. La porte restait décidément close, et son entourage commençait a lui poser des questions soit de plus en plus idiotes, soit de plus en plus menaçantes. Cela promettait d'être très difficile, et de déclencher rapidement de gros conflit au sein de l'équipe.

Abandonnant l'idée de voir cette satanée porte s'ouvrir, le vieil Elfe annonça :
"Si je vous ai appelés, c'est pour deux raisons. Recréer un groupe de résistance, et... Je crois qu'un de mes courrier a été intercepté. C'est pourquoi aucun d'entre vous n'a pu voir ma magnifique femme en notre compagnie. Elle est aujourd'hui sous la pression de l'empereur, et danse déjà depuis deux jours... Etant d'une bonne constitution, elle tiendra plus longtemps que les autres, mais pas éternellement.
Je sais que certains d'entre vous n'en auront rien à faire d'elle, et préféreront parer au plus urgent. Mais, outre le fait que c'est une personne que je tiens à tout prix à sauver, pour des raisons qui ne sont pas objectives ; je peux vous assurer que c'est un membre que vous aimerez avoir a vos cotés lorsque vous serez en danger...

---

Je précise aux joueurs qui voudraient jouer, qu'ils peuvent nous rejoindre à tout moment.

Parcouru d'un sentiment de dégoût à l'égard de Lysander, Eden s'approcha de l'elfe et lui murmura : "Était-ce vraiment une bonne idée de l'inviter celui-là ? D'ailleurs, ne fait-il pas partie de l'empire ? Il m'a semblé l'avoir aperçu lors d'une patrouille. Un attirail comme celui-là ça ne s'oublie pas !"

Lysander rangea sa lime à ongles et prit une flasque qui était dans sa sacoche et en prit plusieurs gorgées. Il s'essuya copieusement avec sa manche et rangea sa flasque. Il dit à haute voix : "Tu sais que tu me mets dans l'embarras Eldryn en m'embarquant dans tes rebellions... moi j'risque mon titre en venant te voir...". 

Il ne se sentit pas en danger au fait de savoir que des potentiels rebelles se trouvaient autour de lui, au contraire, il était plutôt serein. Il mit sa tête nonchalamment en arrière afin de voir à l'envers comme un demeuré... rien avait l'air de l'atteindre et de le préoccuper.

Eldryn fut heureux d'entendre un tapotement à la porte, et cela pour deux bonne raisons. La première étant qu'il était heureux d'avoir des amis (ou des endettés) polis, et la deuxième étant que plus nombreux seraient les gens à entrer, plus il avait de chance de sauver sa femme.

Il ouvrit sa porte et fit un sourire chaleureux. Ah, deux bons amis qui l'auraient peiné s'ils n'avaient pas pointé le bout de leurs nés. 

"Entrez, entrez, dit l'Elfe aux deux nouveaux. J'étais justement en train de parler de vous-savez-quoi." Il regardait la petite fée et l'homme loup d'un air entendu.

Il les laissa passer, jeta un coup d’œil dehors (loin d'être discret, ce coup d’œil montrait clairement que le vieil Elfe ne voulait pas être vu), et ferma la porte.

Après cela, Eldryn réexpliqua tout aux nouveaux arrivants. Sauver le monde, bla, bla... Sauver sa femme, bla, bla... Puis, alors qu'Eden chuchotait quelque chose à son oreille, et que Lysander continuait de se plaindre, quelqu'un d'autre frappa a cette incontournable porte. Les coups étaient appuyés et pressants. Eldryn courut à la porte, tout heureux de réaliser que beaucoup plus de personnes que prévu avaient répondu à l'appel. Mais lorsqu'il ouvrit, il fut bien surpris.

Deux gardes d'élite de l'empereur se tenaient à la porte. Enfin... D'élite... C'était utiliser de biens grands mots. Le premier était petit et gros, comme serré dans l'uniforme qu'on lui avait donné, et le second, grand, dégingandé, et, cette fois, son uniforme était alors trop court aux jambes, et il était obligé de le serrer à la taille par une ceinture, sinon il serait tombé. Il semblait évident que l'empire cousait ses costumes en taille unique.

Le petit gros avait probablement bu un peu, ce qu'il confirma, car il commença par dire qu'il était de passage dans une taverne "pour contrôler, tout ça..." ajouta-t-il penaud. Puis, il continua en montrant un papier : "J'ai trouvé ça, par terre... Dans la taverne... Dessus, on a trouvé des propos semblant inciter à la rébellion. Et puis, il y avait votre adresse. Et un nom... Cher.... Ly...san...dé, c'est marqué. Veuillez nous suivre au poste. Et ce... Lysandé aussi, s'il est là."
Pendant ce discours, le second garde ne cessait de gigoter, et grommelait au sujet de chaussures trop petites.
Puis, à la fin de la tirade du premier, tous deux commencèrent à jeter des coups d’œils par dessus l'épaule de l'Elfe, comme pour voir qui se cachait derrière ; le petit gros, sautant même, espérant apercevoir quelque chose, tandis que le grand se baissait.

---

Vous vous trouvez dans une situation embarrassante, car vous êtes en plein délit (discussion de rébellion et réunion secrète). Si les gardes vous voient, vous serez bons pour un interrogatoire.
Dans votre dos, sur un mur, une porte apparaît, menant on ne sait où. Vous avez le choix de rester et attendre pour voir ce qu'il se passe, passer cette porte, ou faire marcher votre imagination, pour vous sortir de là autrement.
Bonne chance.

Jérémy, qui était à un coin de la pièce, s'exclama "Vous voulez quoi ? Vous vous croyez de l'élite alors que vous semblez tous les deux RINGARD", sentant le conflit arriver, il commença à mettre la main sur le manche de son épée.

Fiorra, voyant les gardes de loin, devina le danger, et s'empressa de voler vers une étagère ou était entreposé plusieurs pots et vases. Puis, Fiorra ce cacha a derrière un pot suffisamment large pour cacher ses ailes. Elle prit en main son arc, et attendit la réaction des autres personnes dans la pièce en zyeutant de temps a autre la scène avec les soldats.

Lysander se leva de son tabouret, et dit : "Lysander? Ouais j'vois qui c'est". Il arracha la lettre des mains du gardes et la mangea. Après avoir manquer de s'étouffer, il fit un geste de la main gauche devant les gardes et dit : "Je suis le commandant de cette zone de la ville, Sir Lysander de Belle, et c'est moi qui vous paye vos soldes pour le travail misérable que vous fournissez, si vous ne voulez pas être aux arrêts, foutez le camp."

Description du jet: Lysander utilise son pouvoir pour convaincre ces deux gardes qui ont l'air très... futés.
Compétence utilisée: Sens artistique
Points de compétences et de pouvoir ajoutés au jet: +2 points Sens artistique, +1 point de bonus pouvoir.

Le membre 'Kensuo' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 20' : 16

Les deux soldats n'étant pas spécialement intelligent, le jet devrait être facile, mais comme tu tente de convaincre deux personnes en même temps, le jet devient normal. Seuil : 14
Avec ton lancer de dés et tes bonus, tu obtiens 16 + 2 + 1 = 19
Le seuil étant de 14, tu réussis ton jet, mais tu n'obtiens pas de réussite critique (réussite critique à partir de 28).

Les deux gardes te croient, et prennent la fuite.

Jérémy s'avança alors vers le reste du groupe en applaudissant "Bravo, bravo; nan réellement, bien joué".

Loki'r rejoigni Jérémy : " je confirme : le plus bruyant d'entre nous s'est déjà fait remarquer!"

Fiorra sortit de sa cachette, et range son arc, pour rejoindre à nouveau le reste du groupe.

Après l'avoir félicité, Jérémy subitement répondit "Mais attends, si t'es vraiment un gars de l'empire, ques' qui nous dit que tu nous trahira pas ?!"

Lysander s'assit sur le même tabouret sur lequel il s'était assis précédemment: "Arrêtez de vous faire du mouron pour rien, ces deux abrutis sont partis persuadés qu'ils allaient se faire virer et qu'ils ne pourraient plus passer les journées a boire et jouer aux cartes". 

Lysander hurla: "HELENA, VIENS VOIR!". Elle arriva en manquant de trébucher, elle demanda : "Ou... oui monsieur Lysander? C'est encore un test?". Il éclata de rire et dit : "Hahaha! Non rien de tout ça..." il prit un morceau de parchemin de sa sacoche ainsi qu'une plume et un petit peu d'encre. Il scella la note avec de la cire et la confia à Helena, et lui murmura quelque chose à l'oreille. La servante partit sans broncher en saluant son maître.

Il regarda Jérémy en lui disant : "Hmmm, bah en fait le truc c'est que t'en sais rien, pour être honnête j'suis venu ici car j'avais rien à faire aujourd'hui".